Activités de bien-être : une liberté d’exercice (enfin) assumée par le contrat d’assurance

Dans l’univers souvent contraint des assurances professionnelles, certaines offres sortent du lot par leur approche résolument pragmatique et décomplexée. C’est le cas d’un contrat récemment étudié pour une structure spécialisée dans le bien-être et l’esthétique, qui a permis de concilier sécurité juridique et souplesse d’activité — sans surassurance inutile.

Une couverture alignée sur la réalité des pratiques

La cliente en question exerçait une activité de centre d’amincissement, avec notamment des pratiques telles que la cryolipolyse, la vente de cosmétiques, de compléments alimentaires et de produits diététiques. Contrairement à de nombreux contrats traditionnels qui fragmentent les garanties ou imposent des restrictions sur des actes trop « à la marge », l'offre proposée ici accepte une large variété d'activités, sans cloisonnement rigide ni suspicion implicite.

Il n’est pas rare que les professionnels du bien-être ou de l’esthétique exercent à cheval entre plusieurs domaines – esthétique, vente de produits, conseils en nutrition ou technologies corporelles. Ce contrat l’a bien compris : les actes sont couverts pour autant qu’ils soient pratiqués dans le cadre des conditions du contrat, sans qu’un diplôme spécifique ne soit exigé. Une clause claire acte cette souplesse, ce qui représente un véritable confort d’exercice pour bon nombre d’indépendants.

Fin des doublons inutiles : l’assurance adaptée se suffit à elle-même

Autre point saillant : la liberté laissée à l’assuré de se défaire d’un ancien contrat de responsabilité civile souscrit par ailleurs, sans perte de couverture. Après étude comparative, il a été confirmé que le nouveau contrat englobait l’ensemble des activités et des risques couverts par l’ancien. Il n’était donc pas nécessaire de conserver le contrat parallèle, évitant ainsi une double cotisation et une complexité administrative souvent injustifiée.

Cette situation met en lumière un enjeu fondamental de notre métier de courtier : plutôt que d’empiler les couches de garanties par prudence ou méconnaissance, il s’agit d’évaluer finement les besoins réels du client à la lumière de l’offre existante.

La vraie innovation : la confiance dans le professionnel

Ce contrat marque aussi un changement de paradigme. Là où d’autres acteurs réclament une liste limitative de techniques utilisées, voire des diplômes ou certificats spécifiques pour chaque acte, la souscription repose ici sur une logique déclarative, laissant au professionnel la liberté d’exercer dans le cadre de son éthique et de ses compétences. L’essentiel est d’être transparent à l’entrée et de respecter le cadre défini.

Il ne s’agit pas d’un blanc-seing, mais d’un contrat qui repose sur une relation de confiance, structurée par des garanties solides, des plafonds cohérents et une franchise proportionnée au risque encouru.


Ce qu’il faut savoir sur les garanties proposées

Sans entrer dans les détails techniques, le contrat étudié proposait une gamme complète de garanties autour de trois piliers essentiels :

Des niveaux de garanties adaptés

Les niveaux de couverture s’ajustent selon les besoins du professionnel et le nombre d’opérateurs. À titre indicatif :

La Protection Juridique peut être intégrée pour une somme modique (environ 90 € TTC/an), et des options comme la couverture d’une location temporaire de salles sont également possibles en complément.

Ces tarifs sont donnés à titre indicatif et varient selon les profils, les pratiques déclarées et les besoins spécifiques. L’important reste la cohérence entre les garanties souscrites et l’activité réelle du professionnel.

En conclusion

Ce type de couverture illustre une évolution dans l’assurance des métiers du bien-être et de l’esthétique : moins de suspicion, plus de compréhension. Il reconnaît que la frontière entre soin, confort, accompagnement et esthétique est souvent floue — et que c’est précisément dans cette zone grise qu’exercent de nombreux professionnels sérieux, compétents et responsables.

En tant que courtier, notre rôle n’est pas de « vendre un produit », mais d’identifier et proposer des solutions cohérentes, lisibles et pérennes. Ici, la solution retenue a permis de répondre aux besoins du client, tout en simplifiant la gestion administrative et en renforçant sa sécurité juridique. C’est cela, au fond, notre métier.